Adessias, Bonne-Mère ! (Sylvain Dunevon)

Sylvain Dunevon. – Adessias, Bonne-Mère ! – Antibes : Éditions D’un autre ailleurs, 2017. 180 pages.



Polar








Résumé : Marseille, décembre 1992. Un couple de jeunes truands marseillais envisage de dérober un objet de valeur dans le coffre d'un retraité « plein aux as ». Pour Olivier, c'est du velours. Pour Christelle, c'est différent ; elle a un mauvais pressentiment. Et comme toujours, elle n'a pas tort… Voici les deux comparses emportés dans une tornade d'évènements auxquels ils pourraient bien ne pas échapper, vingt ans plus tard, quand les fantômes du passé feront surface.

Commentaires : La collection Crimes de pays auquel appartient ce premier roman policier de Sylvain Dunevon, originaire du quartier Saint-Loup à Marseille a pour objectif de camper des histoires policières « dans un terroir, une région ou une ville ». Adessias, Bonne-Mère ! nous plonge au cœur de la Provence dans des quartiers et sur des sites que connaît très bien son auteur. Et qu’il aime, on le sent dans les descriptions qu’il en fait, Qui fait en sorte que cette fiction, l’histoire de deux jeunes truands qui, en 1994, ont raté une mission qu’on leur avait confié pour blanchir leur passé de braqueurs et qui se retrouvent traqués 20 ans plus tard, colle à la réalité du quotidien. Agréablement intégrée, entre autres, par l’utilisation de la langue locale pour laquelle un lexique nous est fourni à la fin du roman. Cette histoire mettant en vedette un couple de malfaiteurs local est bien ficelée avec un bon dosage de suspens jusqu’au cri « Adessias (Au revoir), Bonne-Mère ! Un dénouement imprévisible. Les dialogues naturels agrémentent un récit simple, mais efficace avec des aller-retour entre 1994 et 2014. Une lecture agréable. Avec une finale plutôt rigolote.

Un auteur et une collection à découvrir.

Ce que j’ai aimé : L’intrigue, les expressions locales, les descriptions des lieux, les personnages bien campés.

Ce que j’ai moins aimé : -


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